Le Jumpstyle, également connu sous le nom de Jumpen, est un style de danse énergique qui a émergé dans les années 1990 en Belgique. Cette forme de danse est étroitement liée à un genre musical éponyme, le jumpstyle, qui a également vu le jour dans la même région. L’histoire du Jumpstyle est fascinante, combinant des éléments de la culture rave, de la musique électronique, et de l’expression corporelle.
Les Racines Musicales :
Le jumpstyle puise ses racines dans la scène techno et hardcore belge des années 1990. Les premiers titres jumpstyle étaient caractérisés par des beats rapides, des lignes de basse puissantes et des mélodies entraînantes. Les producteurs belges tels que DJ Coone, The Prophet et Technoboy ont été parmi les pionniers du genre, créant des morceaux qui ont rapidement conquis les dancefloors.
La Montée de la Danse :
Le Jumpstyle en tant que danse a gagné en popularité au début des années 2000. La danse elle-même est marquée par des mouvements dynamiques des jambes, des sauts et des mouvements de pieds complexes, souvent synchronisés avec les rythmes rapides du jumpstyle. Les danseurs de jumpstyle sont connus pour leur agilité, leur énergie et leur capacité à créer des chorégraphies impressionnantes.
Les Événements Clés :
Des événements tels que le « Jumping Is Not a Crime » ont contribué à populariser le jumpstyle en tant que danse. Ces rassemblements ont réuni des passionnés de jumpstyle et ont servi de plateforme pour partager des mouvements, des techniques et célébrer la culture émergente.
L’Impact sur la Culture Électronique :
Le Jumpstyle a eu un impact significatif sur la culture électronique, ajoutant une dimension physique à l’expérience musicale. Il a contribué à élargir la diversité des styles de danse associés à la musique électronique, prouvant que la scène n’était pas seulement centrée sur des mouvements de haut du corps, mais pouvait également impliquer des mouvements complexes des jambes.
Évolution et Résonance Contemporaine :
Bien que le jumpstyle ait atteint son apogée de popularité au cours des années 2000, il continue d’avoir une présence dans la scène underground et a influencé d’autres styles de danse. Certains artistes de musique électronique intègrent encore des éléments de jumpstyle dans leurs productions, montrant ainsi la pérennité de cette forme d’expression.
Le Jumpstyle, qu’il s’agisse de musique ou de danse, a joué un rôle essentiel dans l’évolution de la culture électronique. Son héritage perdure à travers les passionnés qui continuent à pratiquer cette danse dynamique et à travers les producteurs qui intègrent des éléments jumpstyle dans leurs créations. Cette fusion unique de musique et de mouvement reste un témoignage vibrant de la créativité et de la diversité qui caractérisent la scène électronique belge.
Voici toutes les informations sur l’histoire du jumpstyle et l’évolution vers le Hard-dance.
Da Boy Tommy, le pere du Jumpstyle
Da Boy Tommy (né le 18 mai 1976 , Tommy Debie de son vrai nom) est un Dj belge de Jumpstyle . Il est considéré comme le fondateur de ce style. Da Boy Tommy est partenaire avec Da Rick .
Da Boy Tommy n’était pas familier avec ses premiers morceaux. Mais depuis Octobre 1999 cela a changé : 31 Octobre spécialement pour Halloween, il sort le single à partir de laquelle plus de 45.000 exemplaires ont été vendus en Flandre. “Halloween” est devenu l’un des plus gros succès de 1999. En Février 2000, il a publié un second single extrait de: “Candyman”. Il la vendu encore mieux que “Halloween”.
Da Boy Tommy a appelé son propre musique “jumperkes”, d’où le nom par la suite Jump / Jumpstyle.
En Février 2007, Tommy devient le premier père de ce style.
Malheureusement, il a été victime le 10 Novembre 2012 d’un accident de la route. Il était depuis lors maintenant dans un coma artificiel à l’hôpital Sint-Jan de Bruges. Sa mort a été confirmé le 24 Février 2013.
Sa discographie
- Da Boy Tommy – Little Dicks (1998)
- Da Boy Tommy – Easy (1998)
- Da Boy Tommy – Halloween (1999)
- Da Boy Tommy – Candyman (2000)
- Da Boy Tommy – Jetlag (2000)
- Da Boy Tommy – Kol Nedra (2000)
- Da Boy Tommy – Full Moon (2000)
- BZB Feat Da Boy Tommy – The Beginning (2000)
- Da Boy Tommy Feat The Jumpers – Da Real Jumpstyle (2001)
- Da Boy Tommy – Amen (2001)
- Da Boy Tommy – Little Dicks 2001 (2001)
- Da Boy Tommy – Jumpin ‘Bells (Jingle Bells) (2001)
- Da Boy Tommy – Dead People (2002)
- Da Boy Tommy – Halloween 2004 (2004)
- Da Boy Tommy – Kol Nedra 2005 (2005)
Ecouter ses deux premiers succès :
Candyman
Halloween
Site officiel de Da Boy Tommy & Da Rick :
http://www.da-rick.com
Le style Jumpstyle : les informations
Le Jumpstyle est une danse composée de petits sauts effectués sur le tempo (défini par la fréquence du kick). Lorsque les pieds du danseur touchent le sol, ils sont soit joints (marque le début de la danse, souvent deux temps avant un couplet de chanson), on dit que le danseur a sauté sur place, soit écartés vers l’avant et l’arrière (pied gauche en avant, pied droit en arrière, et inversement). La première variante est d’avoir un pied, au choix, au sol et l’autre en l’air, le genou légèrement plié. Voici un exemple très concret:
Ce style de danse a attiré un certain nombre de fans au niveau international grâce, entre autres, aux vidéos en ligne de Patrick Jumpen où il montrait comment réaliser les premiers pas de base et plusieurs de ses chorégraphies . Bref, avec internet, le Jump s’est propagé partout dans le monde, et, avec le temps, deux grosses variantes du Jumpstyle se sont créées :
– le Hardjump se dansant sur du Hardstyle (Comprend plusieurs variantes : Freestyle, Sidejump, Ownstyle …)
– le Tekstyle se dansant sur de la musique Tek & Jump .
Les variantes de Jumpstyle
Le Hardjump :
Le Hardjump est une variante “aggresive” du jumpstyle, se dansant sur du Hardstyle ce style comprend plusieurs variantes et évolutions (freestyle,sidejump,ownstyle,..) .
Au début, le style était très basique mais il évolua peu a peu vers le hardjump dit ” freestyle ” comprenant quelques variantes et légèrement plus de finesse. Mais ce style fut effacé par l’arrivée du tekstyle et beaucoup ont cru à la mort du hardjump, mais c’est dans les pays de l’est (Pologne, Russie, .. ) que le style retrouve un nouveau souffle , ils inventèrent un mélange de hardjump et de tekstyle nommé Ownstyle (ou encore sidejump) se dansant sur du hardstyle . Ce style eut un gros succès à travers le monde et depuis lors de nombreuses league, concours et association se sont regroupés autour.
Le Tekstyle ou startstyle :
Le tekstyle désigne l’évolution technique du jump. Inventée en 2006 en Belgique au célèbre club le “Complex” , elle se danse sur de la musique ” tek & jump ” et s’inspire de danses diverses comme lebreakdance, le hip-hop et bien d’autres…
Le tekstyle est une danse qualifiée de “Freestyle” où tout type de pas est adaptable ; les Tekstylers n’hésitent pas à repousser toujours plus loin les limites de leur art et incorporent des saltos, des sauts divers, des mouvements de breakdance et plusieurs autres prouesses à leurs danses. Les danseurs de tekstyle sont généralement appelés tekstylerz ou encore tekkerz.
Au tout début de son existence, cette danse portait le nom de Starsstyle parce qu’il venait de la boîte de nuit le ” Stars ” (ancien complex), après le style porta le nom de Tekstyle car il provenait de la Tekroom (salle tek du complex) et qu’il se dansait sur de la musique Tek.
Médias :
Reportage sur le jumpstyle dans l’émission Tracks sur Arte
Hardstyle (selon wikipedia) :
Le hardstyle est un style de musique électronique caractérisé par un kick lourd et un tempo généralement basé à 150 BPM1. Le style est apparu au début des années 2000 principalement aux Pays-Bas et en Belgique et s’est plus tard développé dans certains pays d’Europe tels que l’Italie et l’Allemagne. Prenant une part de mélodie à la hard trance (pouvant aller de sombres et sinistres à joyeuses et festives), tout en reprenant un rythme plus rapide et des basses plus agressives (distordues, mais dans une moindre mesure que le gabber).
Il existe trois variétés (les styles étant hardest hard et harder) différentiables dans le hardstyle : le hardstyle hollandais et belge (Dj Coone, The Prophet, Zany, Showtek, Noisecontrollers, Headhunterz, Wildstylez, Brennan Heart, Psyko Punkz, Frontliner, Alpha², Gunz For Hire, Second Identity, Digital Punk, etc.), le hardstyle italien (Technoboy, Tatanka, Zatox, Activator, DJ Stephanie, Tuneboy, The R3belz, etc.) et le hardstyle australien (Toneshifterz, Bioweapon, Code Black, etc.)
Le hardstyle hollandais / belge est un hardstyle plus lourd, reprenant souvent des basses et des percussions plutôt à sonorité hardcore et par conséquent, il est souvent exposé un côté sombre. Par contre, les mélodies sont produites avec des synthétiseurs plus doux à l’oreille qu’un synthétiseur italien. Le hardstyle italien, quant à lui, est beaucoup plus agressif, surtout dans les mélodies de base qui utilisent la répétition violente de « hard sounds ». La mélodie est tout aussi présente que dans le hardstyle hollandais, avec de la même manière des sons un peu plus agressifs. Le hardstyle australien est beaucoup moins agressif. Il se base plus sur la mélodie du synthétiseur. Il est quelque fois plus agréable à entendre.